La modernisation de la RN21 permettra de faciliter les transports au quotidien en sécurisant les usagers, de maintenir et développer les emplois des territoires traversés, d’améliorer leur accessibilité pour permettre la venue d’une main-d’œuvre qualifiée et la poursuite des politiques d’investissements des entreprises, notamment, de l’économie productive.
Elle permettra notamment d’éviter la fracture territoriale qui se dessine, tant en Aquitaine qu’en Midi-Pyrénées et de désengorger les axes littoraux franco-ibériques et de desservir le Sud-Ouest à partir d’une plate-forme logistique intermodale à proximité de l’A64.
Euro 21 : pour une compétitivité équitable des territoires
Au début des années 90 ce dossier a été largement porté par Jean François-Poncet, alors sénateur du Lot-et-Garonne et président du Conseil Général. En 2006 ces actions de lobbying ont été relancées par l’association inter consulaire Euro 21 car, les contrats de plan Etat-Régions ne disposaient pas et ne disposent toujours pas des enveloppes financières suffisantes pour faire de la RN21 un axe moderne et sécurisé, permettant aux départements traversés d’être mis en position de compétitivité territoriale équitable.
Aussi, il apparait que seule une mise en concession des tronçons prioritaires permettra la modernisation de cet axe dans un délai acceptable par le monde économique.
Le dernier colloque national décentralisé « Euro 21 : pour une compétitivité équitable des territoires » qui s’est tenu en Dordogne a connu un vif succès, tant en matière de mobilisation que de médiatisation. Il a également permis une prise de décision des élus qui envisagent de créer un syndicat mixte en capacité de participer, aux côtés de l’Etat, au financement des études préalables à la mise en concession des tronçons prioritaires de la RN 21.