Retrouvez le bilan de l’activité économique en Dordogne par filières pour le premier semestre 2024, ainsi que les grandes tendances pour le second semestre 2024. Le baromètre Éco vise à mesurer l’activité et les principales préoccupations des entreprises de la Dordogne en matière de chiffre d’affaires, trésorerie, emploi, confiance, et rentabilité. Cette étude est menée par la Chambre Économique qui regroupe les trois chambres consulaires en Dordogne.
Synthèse du 1er semestre 2024 :
L’économie reste fragile pour de nombreux secteurs, avec 20 % des dirigeants inquiets et des indicateurs négatifs (chiffre d’affaires, fréquentation, commandes). Bien que l’inflation ralentisse légèrement, la hausse des coûts reste un problème majeur pour 41 % des entreprises. Le recrutement demeure difficile, surtout dans les CHR et services à la personne.
Le commerce alimentaire et la grande distribution se portent bien, tandis que les commerces non alimentaires, CHR, production et construction souffrent d’une faible fréquentation et d’une trésorerie tendue. Géographiquement, les entreprises du Sarladais et du Bergeracois montrent plus de fragilité, bien que le Périgord Noir résiste mieux. En agriculture, les conditions climatiques mixtes ont impacté les rendements.
Prévisions d’activité pour le prochain semestre :
Les dirigeants anticipent une stabilité de l’activité par rapport à fin 2023, bien que les perspectives varient selon les secteurs :
- La grande distribution (GMS) prévoit une reprise,
- La production industrielle et les services aux entreprises redoutent un ralentissement,
- Le BTP et le commerce de détail non alimentaire n’attendent pas de grands changements, sauf une augmentation d’effectifs pour les grandes entreprises de construction.
- Les campings restent incertains,
- D’autres secteurs sont divisés dans leurs prévisions.
Géographiquement, le Nontronnais est optimiste, espérant une reprise de la fréquentation et des ventes. En agriculture, la diversification s’avère cruciale pour compenser un manque de visibilité dans la conjoncture actuelle.